Exercise Qigongrememo de Maitre DO

Exercise Qigongrememo de Maitre DO

Gửi bàigửi bởi admin » Thứ 3 Tháng 5 03, 2016 6:51 pm

Commentaires :
2012/4/20
Bonjour,
Pour dire ce message s’adresse a maitre Do pour le remercier de m’avoir sorti de l’enfer que j’ai vécu pendant 8 ans (colonne, nerf sciatique) c’est avec vos bout des doigts que vous m’avez guéri et on nous faisons chanter et danser la danse de la guérison, one two three…
Vous m’avez change ma vie car je n’avais aucune chance de guérir.
Dans nos yeux, vous êtes plus haut que les hauteurs car vos mains sont précieux et vous êtes jamais oublie.
On vous aime et on vous respecte.
vjouel@hotmail.com
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Maître Do Duc Ngoc le visionnaire
Le Qi Gong rememo de Maître Do
De la puissance de ses exercices

Vous voilà dévoilé, un peu à la façon d’un vernissage, un bien beau moment de poésie, qui est arrivé et arrive encore sans que je m'y attende vraiment. Et que j'aime bien.
Une fois par semaine, en groupe, nous nous réunissons pour faire du Qi Gong rememo autour de Maître Do.
Célèbre Maître Do, à l’automne, après un atelier de Qi Gong rememo.. Photographie de l'auteure.
Do Duc Ngoc, que certains appellent affectueusement, d’autres respectueusement Maître Do est originaire du Viêtnam. Du si fascinant Viêtnam. Il vit parmi nous, et pour notre plus grand plaisir, depuis plusieurs années déjà. Ingénieur des sols de formation, et praticien d’un Qi Gong légendaire surtout pour les Asiatiques, il a mis au point un Qi Gong beaucoup mieux adapté à nous tous nés loin de l’Orient, son QI Gong rememo, facile à exécuter même pour des gens de condition physique difficile.., Et qui fait tant de bien à ceux qui y adhère vraiment.
(Et pour ceux qui vivent en région ou n’ont pas la chance de participer à ses séances d’exercices dont je parlerai plus loin et qui se donnent à Montréal, il y a la formule virtuelle disponible de ses exercices.)
Car Maître Do est un puissant créateur, qui invente ses mouvements à partir du Qi Gong traditionnel, mais les adapte aux humains que nous sommes, tellement il en connaît la mécanique. Il les invente et les réinvente sans cesse, en change le rythme, la cadence, l’ordre, s’adaptant ainsi à ses nouvelles recherches, ainsi qu’au groupe devant lui. Avec une rapidité désarmante. Tant de créateurs, d’artistes courent après le génie sans jamais pouvoir l’attraper, dans le cas de Maître Do, quand ses yeux deviennent noir et vifs, on a vraiment l’impression que c’est le génie qui court après lui. Et l’attrape! L’éclair de génie serait ici une expression très juste!
Il enseigne aussi à Toronto, Vancouver, Paris, en Californie USA, et encore en Californie.
Des exercices de réchauffement
La première fois que j’ai assisté à ces exercices si nouveaux dans la façon de repenser l’énergie du corps, etc., j’étais arrivée quelques minutes en retard. Et en entrant dans la salle, j’y ai vu Maître Do se gratter la tête devant le groupe, en chantant de sa voix théâtrale, de sa voix qui porte tant au loin, et tout le monde refaisant ces mêmes gestes en chantant à leur tour avec lui.
J’avais l’impression d’assister à une répétition d’un film de Woody Allen, bien que nous n’étions vraisemblablement ni à Manhattan ni à Madrid, mais bien dans la Petite Patrie, à cinq minutes du Marché Jean-Talon, à Montréal! Dans la salle, des gens de toutes nationalités et de toutes couleurs : Québécois, Vietnamiens, Bulgares, Russes, Italiens, Equatoriens, Haïtiens etc.
Moi qui suis issue d’une souche assez particulière de créateurs: les sculpteurs, si terre-à-terre devant l’éternel ... Vous comprendrez que je n’avais pas assez de mes yeux pour voir, de mes oreilles pour entendre ce qui se passait dans ce microcosme de notre si fascinant Montréal multiculturel, et ce, au sein d’une salle de classe d’une école désaffectée recyclée en centre communautaire et géré par la Ville de Montréal. Et ce, par un samedi après-midi bien ordinaire.
J’avoue que, à ce moment précis, j’avais l’impression de nager en plein surréalisme.
Que j’aimais ça!
Puis je me suis jointe au groupe avec, au début, un certain sourire aux lèvres.
Les étranges exercices commencent toujours ainsi: au début, nous nous grattons la tête fortement avec nos ongles, comme s’ils étaient des griffes de chat, pour activer la circulation dans les si précieux méridiens de la tête, tout en chantant “ one, two, three, for, five, six, seven!. “ pour adapter en même temps notre souffle, notre respiration bien rythmée au type d’exercice. Le dessus, puis de derrière de la tête, le cou, les oreilles,... Un peu comme si nous nous lavions les cheveux, les oreilles, le visage, mais à sec.
Les exercices de réchauffement continuent ainsi, au niveau des bras, des jambes, du dos etc. aussi joyeusement qu’on puisse l’imaginer. Une fois le corps réchauffé, trente minutes plus tard peut-être, sentant l’adrénaline assez présente en chacun de nous, Maître Do nous fait faire une courte méditation puis quelques mouvement d’équilibre. C’est tellement bienvenu. Après ces chants pour rythmée la respiration, le silence plein, et le corps au repos.
Des mouvements Qi Gong
Puis nous enchaînons avec les mouvements vraiment Qi Gong toujours mis au point par Maître Do à la fois pour le corps physique et le corps énergétique. Des mouvements étrangement simples mais efficaces. Des mouvements pour fortifier la mémoire, l’estomac, d’autres pour le foie, les intestins, ou pour faire descendre la pression, combattre le terrible diabète. Tant et tant! Toujours en chantant pour contrôler d’une manière facile mais efficace le rythme de la respiration si important en Qi Gong.

Maître Do nous explique toujours le yin et le yang compris dans chacun des exercices. Le grand yang et le petit yin. Par exemple quand nous levons les bras de la terre vers le ciel, le mouvement est yang, donc il faut toujours laisser les mains, les doigts pointer vers la terre, ce qui est le petit yin et équilibre donc parfaitement l’exercice. Tout est pensé avec rigueur mais aussi souplesse et sagesse.

Après une bonne heure, heure et plus de mouvements très énergisants, une quarantaine de mouvements, nous entendons le mot “tapis”... C’est le début des exercices au sol, rythmés parfaitement au timbre de la voix presque métronomique de Maître Do.

Puis, quand une étrange mais bonne fatigue dans chacun de nos pauvres membres se fait sentir, commencent les grands moments de méditation si reconstituants pour le corps et l’esprit.

Je dois expliquer ici le sens, pour nous occidentaux, du Qi Gong rememo de Maître Do.

Qi est l’énergie
Gong la circulation

Re pour le réchauffement

Me pour la méditation

et Mo pour le mouvement.
Donc cette adaptation du Qi Gong oriental en Qi Gong rememo, pour qu’il soit accessible à plus de monde possible, sains ou malades, Maître Do l’a mise au point après plusieurs années de recherche. Il l’enseigne maintenant tant à Montréal qu’à Toronto, et il voyage aussi à Vancouver, en Virginie, Californie USA, Paris... Le monde ne semble plus avoir de secrets pour lui... De mon oeil bien sûr!
Comme Québécoise, le mot rememo, me fait penser à ¨se rememo-rer ¨, donc à notre devise nationale, le célèbre ¨Je me souviens ¨... Ou encore le vibrant “remember me “ de la chanson “Death” chanté par le si génial Klaus Nomi, quelques années avant sa mort. Mais c’est personnel, évidemment.
De la méditation

Ce qu’il y a de beau après le réchauffement et les mouvements physiques si particuliers du Qi Gong rememo, après avoir bougé, chanté, eu chaud etc. ce sont les expériences de méditation sous la conduite de Maître Do.

A ce moment surtout, il est génial.

En fait il y a la méditation active, où nous bougeons tous ensemble selon des exercices spécifiques, des exercices qu’il intercale entre les mouvements Qi gong bien établis, ce qui saccade la routine établie.

Puis la méditation plus passive.
Nous commençons toujours par faire des mouvements physiques très doux et très élégants, afin de nous amener à l’état de méditer.

La phrase-clé de Maître Do:
-Fermez les yeux, Mettez la langue au palais.
Détendez-vous! Concentrez-vous...

Et la grande aventure commence...
Techniques de méditation

Méditation sous la gouverne de Van Nguyen
Souvent, c’est sa précieuse collaboratrice, la lumineuse Van Nguyen qui explique au groupe certaines techniques de méditation.

Le Salut de l’Ange

Il y a quelques temps déjà, nous faisions un exercice, sous la gouverne de Van. pour nous préparer à la méditation, et

que j’appellerai “l’exercice préparatoire donc à la méditation” ou Le Salut de l’ange.
Je vais essayer ici de vous décrire ces mouvements.
Premièrement, nous nous assoyons sur une chaise, bien que cet exercice peut être fait allongé sur un lit pour ce qui est des malades ou simplement de ceux qui veulent méditer avant de s’endormir. Les mains sur les cuisses, et très important, la langue au palais. Alors, cueillant l’énergie yin de la terre, en inspirant, nous levons doucement les mains pour les joindre juste au niveau du coeur. Comme pour faire une prière. Comme si nous avions un rayon de lumière du sol entre nos mains et que nous ne voulions pas le froisser.

Deuxièmement, tout en expirant, nous écartons les bras vers l’extérieur, c’est-à-dire pour arriver à nos bras en croix, les paumes vers l’extérieur, tout en imaginant que l’énergie négative: nos problèmes, nos maladies, etc. sortent en même temps que l’expiration, par le creux de nos mains ouvertes sur l’extérieur. Toujours en gardant la langue au palais.

Troisièmement, en inspirant, nous tournons les paumes vers le ciel, élégamment, puis nous montons les bras lentement au ciel, jusqu’à ce qu’ils soient parallèles donc, comme pour cueillir l’énergie yang, l’énergie du ciel, du soleil, du macrocosme, dépendant de notre imagerie propre.

Quatrièmement, les bras sont toujours au ciel, les mains ouvertes, droites mais légères au-dessus de notre tête, toujours pour cueillir le meilleur de notre monde. C’est alors qu’en expirant, toujours la langue au palais, nous redescendons les mains très très lentement vers la position de départ, sur les genoux, mais en ressentant l’énergie yang cueillie entrer par notre tête, comme un pur rayon de soleil et descendre à l’intérieur de notre corps, comme une douce chaleur qui réchauffe, subtilement. De la tête au Dan Tien.

Auparavant, nous faisions cet exercice de signe de croix adapté cinq fois.

Puis nous arrivions à la pure méditation.

Maintenant, nous y allons directement.

Madame Van Nguyen nous instruit:

Pour les femme, mettez la main gauche sous le Dan Tien inférieur, (deux pouces sous le nombril,) et la main droite sur la main gauche.

Pour les hommes, c’est le contraire, la main droite sur le Dan Tien inférieur et la main droite sur la main gauche.

La langue au palais.

En groupe, nous sommes tous assis sur des chaises droites, La tête un peu penchée vers l’avant. Le corps assis, assez droit mais détendu. Il faut que l’énergie circule le plus librement du monde...

La méditation sous la gouverne de Maître Do

Puis c’est Maître Do à son tour qui nous explique ces points par lesquels nous réapprenons à respirer, en plus du nez et de la bouche. Un à la fois.

Certains noms des points par lesquels nous pouvons respirer, et leur poésie.
Si j’ai bien compris, nous avons:

Le DanTien inférieur, ce si grand réservoir d’énergie vitale. Situé à deux pouces sous le nombril, au centre. C’est en quelque sorte notre réservoir d’énergie, notre argent au sens figuré évidemment. Ou, encore plus beau, notre or pur. Notre soleil intérieur.

Le Dan Tien supérieur, situé juste sous le sternum, au centre. Sur le coeur.

Il y a le Point des Cent Réunions, un point stratégique sur la tête, un des points que nous avons probablement réveillé au moyen de nos ongles transformées en griffes de chat du début.

Le Troisième Oeil, situé entre les sourcils. On le voit parfois dessiné sur certaines statues de Bouddha par un point rouge. Ou sur certains personnages surtout en Inde.

La Porte de Vie, le point derrière le dos, juste vis-à-vis le nombril, ce point fortifie la longévité, donc prolonge la vie.

Puis de moindre importance, le nombril, l’intérieur des mains, et sous les pieds, cette fois pour recevoir ou renvoyer l’énergie yin de ou dans la terre.

Détendez- vous. Concentrez-vous!” explique encore Maître Do.

Puis la méditation contrôlée commence.

Un pur bonheur, à chaque séance. Et chaque séance ne ressemblent aucunement à la précédente.

Maître Do étant un créateur de très haut niveau... Dans sa pensée, dans le choix de ses mots, et dans sa gestuelle toujours d’une grande élégance. Et qu’un itinéraire à la fois.
certains itinéraires
Comme les itinéraires pour se rendre à Saint-Jacques-de-Compostelle, vous pouvez acheminer votre souffle à l’intérieur de votre corps, de vous, et ce, par différents chemins... Vous devenez l’itinéraire et Saint-Jacques-de-Compostelle à la fois. Des exemples :
Premier itinéraire:
Inspirez en imagination, par le point des Cent Réunions, (le dessus de la tête) amener le souffle jusqu’au Dan-Tien (deux pouces sous le nombril) cinq secondes. Apnée de cinq secondes, (gardez la respiration) puis expirer doucement pendant cinq secondes vers la Porte de Vie. (derrière le dos, juste vis-à-vis le nombril)

Après plusieurs respirations, on sent que ce point dans le dos devient très chaud, c’est le signe que l’expérience a réussi.
Deuxième itinéraire:
Inspirer par le Dan-Tien supérieur, (sous le sternum, au centre), garder la respiration (on pourrait dire en apnée cinq seconde) puis expirer par le Dan-Tien inférieur. Notez bien que c’est le seul exercice de respiration où la main gauche est sur le Dan-Tien inférieur et la main droite sur le Dan-Tien supérieur, pour sentir le souffle arriver puis repartir vers le Dan-Tien inférieur. Pour les femmes toujours. Les hommes font le mouvement inverse des mains.

Pour les autres itinéraires, les deux mains sont sur le Dan-Tien inférieur.

Troisième itinéraire:

Inspirer par le Dan-Tien inférieur, garder la respiration, puis expirer toujours par le Dan-Tien inférieur.
Quatrième itinéraire

Inspirer par le Point des Cent Réunions, apnée, puis expirer par le Troisième Oeil.

Cinquième itinéraire

Inspirer par le Point des Cent Réunions (yang), amener le souffle jusqu’au Dan-Tien inférieur, puis expirer vers la terre (yin) par le dessous des pieds. Ou en sens inverse, du yin vers le yang.
Sixième itinéraire:

Inspirez par le Troisième Oeil et expirer par le Dan-Tien inférieur.
Septième itinéraire:
Inspirer par le dessous des pieds, pour aspirer l’énergie yin de la terre, amener, en imagination évidemment à la porte de Vie (derrière la dos, vis-à-vis le nombril) puis expirer par le nombril.
Huitième itinéraire:
Inspirer par le Troisième Oeil, garder la respiration, expirer par le Troisième Oeil.
Le Troisième Oeil est un point très important chez nos amis de l’Orient. On raconte que celui ou celle qui l’a ouvert peut souvent même guérir son prochain.
Quels voyages fascinants du souffle de l’extérieur vers l’intérieur de nous, puis de l’intérieur vers à nouveau l’extérieur..

De la Poésie de cette méditation
Donc cette première fois où je m’étais rendue, heureuse comme une invitée, à ce que j’appellerais affectueusement “la Classe de Maître de Maître Do”, et que lui appelle simplement “Ses exercices”, ce samedi après-midi donc, j’étais tellement bien! Apres le réchauffement et les exercices, la respiration “inspirée”: Inspirez par le Point des Cent Réunions. gardez dans le Dan Tien, expirez par la porte de Vie. Inspirez par les pieds, jusqu’à la porte de Vie, expirez par le nombril... J’étais tellement heureuse d’entendre autant de liberté dans la bouche d’un seul homme. Et tout fonctionnait. Pour moi, tout à bien fonctionné au tout début, comme si mon souffle et mon corps aimait ces expériences nouvelles et à la fois étrangement revitalisantes.
Et je me disais en moi-même quelle poésie, cette langue vietnamienne ainsi traduite...

On dit souvent ici que le diable se cache dans les détails. Avec Maître Do, le diable n’a pas grand place où se cacher tellement tout est pensé, et repensé et si précis, pour que l’énergie positive circule le plus librement en nous. Et ce, à mesure que nous suivons ses exercices, nous le comprenions de mieux en mieux.

Sous son oeil magique, donc, la méditation est toujours bonne. Des moments qui pourraient, ailleurs, être anodins, même endormants se révèlent des moments bien précieux pour le coeur, l’esprit et le corps.
Parfois nous nous asseyons sur des chaises d’école très recyclée ayant sûrement plusieurs vies à leur actif cercle, Parfois nous nous étendons sur des petits matelas d’exercice presque du même âge. Mais peu importe...Et la méditation commence.

La si importante respirations toujours finement contrôlée.
Chacun y trouvant, là aussi, une certaine énergie salutaire, qu’elle soit au niveau du recouvrement d’une certaine santé ou de l’énergie spirituelle etc. C’est selon.
Et à la fin, nous entendons une petite chanson de Maître Do, que quelques portées, et nous devinons le sourire dans ses yeux. Alors chacun ouvre les yeux, donc, sur un monde à la fois intérieur et extérieur, et à son rythme. Un peu comme un chat qui se réveille après avoir dormi en toute sécurité dans son endroit préféré de la maison. Il ouvre les yeux très lentement puis s’étire doucement, encore dans son monde de rêve de chat.

Donc, Maître Do nous laisse toujours revenir de ces expériences à notre rythme. Parfois, je dirais même très rarement, après quelques instants de réflexion, il nous pose des questions sur ce que nous avons ressenti, même s’il connaît déjà la réponse. Ceux qui aiment répondre le font toujours avec beaucoup de justesse et parfois d’émotions. Les autres se taisent, jugeant qu’ils n’ont pas les mots, ou que leurs expériences ne sont pas d’intérêt public ou encore qu’ils sont, comme ma chatte, en train de fêter leur venue ou leur revenue dans notre monde. Doucement.
En fait, plus nous faisons ces exercices, plus le corps devient fort, et plus nous ressentons le besoin de refaire ces exercices encore et encore tellement ils harmonisent le corps.
Du corps comme cathédrale

ou les chemins d’un Compostelle intérieur
Quand nous réapprenons à respirer comme l’enseigne le Qi Gong surtout avec le Qi Gong rememo simplifié de Maître Do, quand nous réussissons à enfin contrôler notre souffle, notre corps entier devient cathédrale.
L’énergie doit toujours circuler comme un fluide, ne pas mettre de stress dans aucune partie de notre corps, pour ne pas faire de court-circuit. Nous sommes en Qi Gong, ne l’oublions pas, il faut donc que l’énergie circule librement. Il n’y a pas de calumet de la paix, seulement une étrange paix sans calumet qui circule en nous, Certains ressentent beaucoup l’énergie passer en eux, d’autres moins...

Et à la fin de tous ces exercices et de la méditation, chacun retourne à ses occupations et ses préoccupations souvent en silence, par choix. Car parler est déjà autre chose.

On devrait se sentir fatigué, mais non, on se sent agréablement bien et plein d’énergie.

Chacun y trouvant, là aussi, une certaine énergie salutaire, qu’elle soit au niveau du recouvrement d’une certaine santé ou de l’énergie spirituelle etc. peu importe.

Personnellement, comme nous sommes déjà le samedi fin après-midi, j’aime bien retourner à la maison grignoter des plats délicats qui ne stresse pas le corps mais le nourrissent doucement. Puis j’aime aller entendre de la musique. Le Quatuor pour la fin du temps de Messiaen à la si belle Chapelle Historique du Bon Pasteur, à cinq minutes de chez-moi, était mémorable.

Des églises comme nouveaux lieu de méditation

Peut-on trouver de plus beaux lieux, partout au Québec, que les lieux de culte. Quand on daigne nous les ouvrir, bien sur! Les petites églises de campagne sont tellement belles. A l’intérieur, tout l’espace est conçu comme espace sacré.

C’est un lieu naturel et tellement merveilleux pour le méditation.

Il y a quelques année, je travaillais à New York, au célèbre Studio du Québec de la rue Wooster, au coeur de Soho. Et quand j’avais bien travaillé, j’aimais marcher la ville à la recherche d’un New York différent, délirant, inspirant. J’errais au grée de mes intuition, souvent à la recherche d’expositions qui me jetteraient à terre, ou de situations impromptues. Mon rêve aurait été d’apporter mon oreiller au musée Métropolitain et d’y passer une nuit tout entière avec les oeuvres de l’antiquité grecque ou égyptiennes, du Kouros plus particulièrement, ou de celles plus contemporaines, ou encore de faire un retour dans le temps, et d’aller prendre un thé avec le si grand maestro Isamu Noguchi encore vivant, dans son jardin de sculpture de son si magnifique atelier de Queens,( depuis ouvert au public et géré par la Ville de New York ...) Je m’ennuie tellement de sa si vive intelligence, de son “génie”, et de ses oeuvres, ses si belles sculptures . Enfin!. Je marchais beaucoup et longtemps la ville. Parfois je me rendais en métro sur le bord de l’océan que j’aime tant. Et, peu importe où je me retrouvais, le bruit de la ville ou le bruit de la mer, j’aimais m’y promener, m’y perdre, car j’avais au fond de moi-même une sécurité : je savais qu’il y avait toujours un magnifique temple, une église ouverte, près de là où je me trouvais. Peu importe si elle était de confession épiscopale, chrétienne, juive, ou encore bouddhistes, j’y entrais pour m’y recueillir, et m’y reposer donc, peu importe le jour ou l’heure du jour...
Je dois dire ici qu’à Manhattan, toutes les églises sont toujours ouvertes. Toute la journée et tous les jours.
J’y ai découvert des temples et des lieux de culte simplement magiques. Celle, toute petite, que fréquentait Jacqueline Kennedy était vraiment imprégnée, respirait une magie très particulière... Ma préférée, d’ailleurs.
Comme c’étaient de beaux lieux. (Je ne connaissais pas Maître Do à cette époque, et ne savais donc pas qu’avec certaines techniques de Qi Gong mon propre corps pouvait devenir un lieu de culte!)

Plus tard, toujours à Manhattan, j’orientais mes visites de Musées ou de galeries d’art actuel, ou même mes visites de quartier en considérant aussi les églises à visiter. A un moment donné, je les avais presque toutes en mémoire. Enfin surtout celles où je me sentais le mieux. Et plus tard, je faisais le processus inverse. J’orientais mes visites vers les temples où je me sentais le mieux, et visitais les expositions tout autour. A ce moment, je ne savais pas ce que voulais dire le mot méditation, mais j’aimais tellement m’y recueillir dans cette ville si bruyante qu’est New York et y sentir l’inspiration subtile si importante dans le travail de création. E, à mon retour à l’atelier de la rue Wooster, il me semble que je pouvais amener mes créations à des niveaux beaucoup plus fins et subtils.

Le Qi Gong... Même le mot n’existait pas dans ma mémoire, au mieux aurais-je penser que c’était un genre musical nouveau style, tellement sa sonorité est riche.

Et quand mes amis venaient me rendre visite, je leur expliquais certains itinéraires branchés aussi sur ces lieux de culte, et ils rentraient le soir au Studio complètement ravis... Et parfois même reposés!

Les églises sont des lieux tellement chargés d’énergies physiques et spirituels, et d’une complexité et aussi d’une si grande efficacité. Et quels espaces.

Pensés et repensés pour élever l’âme. Et plus beaux que bien des châteaux européens. Il n’y a pas un musée ni même le Plazza Hôtel de Central Parc qui puisse offrir un espace aussi impressionnant et régénérant!

A mon retour à Montréal, je devrais dire plutôt à mes retours à Montréal, j’ai voulu, en refaisant mes circuits habituels de visite de musées et de galerie d’art, d’ateliers, aller me recueillir quelques instants dans nos si belles églises, refaisant à la fois mes visites de politesse aussi à l’art religieux. D’églises en églises, des si belles églises de Montréal, de purs chef-d’oeuvre.. Peu importe si elles étaient de confession épiscopale, chrétienne, juive, ou encore pagode bouddhiste, j’y entrais pour m’y recueillir. C’étaient des lieux simplement magiques.

Il existe une géobiologie du sacré assez bien documenté qui expliquerait assez bien pourquoi certains lieux de culte, ici certaines églises serait des lieux si particuliers, dégageant de très grandes énergies physiques et spirituels... d’une très grande complexité mais aussi d’une très grande efficacité.

Pensés et repensés pour élever l’âme. Des lieux magiques. Des microcosme offrant parfois la clé des énergies de transformation, de régénération.

Quand j’ai commencé à pratiquer le Qi Gong rememo avec Maître Do le samedi après-midi, c’est comme si je retrouvais tout ce que j’aimais de New-York, l’énergie dans les oeuvres de Y. Noguchi, tout le sacré des temples etc. Je le sentais maintenant à l’intérieur de moi, comme la synthèse de tout ce que j’aimais, mais d’une façon différente et tout aussi intense. En direct de l’univers.

De la Nature comme lieu de méditation, comme Temple
On a tous vu des bonzes orientaux, rarement des femmes, méditer sur les hautes montagnes du Tibet ou encore dans d’autres panoramas beaux à en couper le souffle.

Ici, au Québec, nous avons des paysages simplement splendides! Splendides à en reprendre notre souffle.
Pourquoi ne pas y méditer simplement! Le bord du fleuve au soleil couchant avec la joyeuse compagnie des outardes, ou encore dans les forêt de chênes centenaires ou de pins immenses, gardiens de notre histoire, ou face à nos bonsaïs naturels: les épinettes noires de la Côte Nord ou de l’Abitibi. Nous avons aussi nos jardins zen naturels fait de belles mousses vert tendre sur le bord d’un arbre, sur une pierre de granit, d’une rivière, d’une cascade ou d’un rapide...

Devant une talle de lépiotes élevés, ou une énorme vesse-de-loup! Ou simplement chez soi, quand tout est enfin calme.

Nous pouvons mettre la main gauche sur le Dan-Tien inférieur et la main droite sur la main gauche, pour les femmes. La main droite sur le Dan-Tien inférieur et la main gauche sur la main droite pour les hommes. Ou continuer nos activités.

Le Dan-Tien inférieur est l’endroit où se trouve la réserve d’énergie du corps, notre poêle à bois énergétique naturel, Et nous nous sentirons peut-être aussi bien qu’ à la fin des séances de méditation avec Maître Do...
Les Québécois étant un peuple de mystiques. Les Québécois, un peuple de Mystiques. Mystiques à vivre seuls dans de grands espaces blancs une partie de l’année, avec un imaginaire aussi immense,

Écouter le souffle de la poésie de Félix Leclerc dans ses plus belles paroles, mais surtout nous mettre dans l’état de création que Félix ressentait par tous les pores de sa peu, au centre son île renouvelé .
Des chants inaudibles des sanctuaires

Les église, le lieu physique, alimente en énergie. Pour nous régénérer afin que plus forts, nous soyons plus efficaces, voie de régénération et de guérison, le second une voie d’ouverture spirituelle. Changement de perspective. Se laisser pénétrer par l’atmosphère de l’église l’inconscient reçoit et l’infini n’est plus un point imaginaire, l’infini est en nous. Et en voulant faire une halte dans les églises, car elles sont un Livre Ouvert. Quand nous méditons, le corps redevient tranquille, et le souffle, bien orienté, le fortifie. Ainsi, il devient plus apte à se régénérer, et à commencer un processus d’autoguérison. Le stress, lui, mal compris par ce dernier, peut conduire au petit chemin, puis à l’autoroute des maladies. Donc il est important de se reposer, je devrais dire de se détendre, et de sentir l’inspiration le pénétrer, le réchauffer et le fortifier. Devant un beau paysage, même si nous avons les yeux fermés, l’effet est tellement salutaire parce que nous aimons y être. Quand nous méditons, que nous avons comment nous respirons, par quelle porte et à quel rythme.

Aller à la rencontre de nos amis les Vietnamiens

Maître Do Duc Ngoc a, sur son site internet, un volet en vietnamien très riche en enseignement tant sur la médecine Qi Gong que sur ses exercices spécifiques. Si votre communauté s’est à son tour enrichit de Vietnamiens, osez leur demander de vous donner leurs impressions sur cette démarche, sinon de vous traduire quelques idées ou exercices de Maître Do, ou s’ils ne le peuvent pas, demandez-leurs gentiment des conseils pour méditer. Car cet enseignement, cette pratique coulent dans leurs veines depuis des millénaires.

deuxième partie
Maître Do

Maître Do, mène sa classe du samedi de main de général. Parfois il nous fait un sourire pour nous rassurer et continue ses exercices Qi Gong sur un train à haute vitesse. Vitesse TGV.

Quand nous sommes fatigués ou qu’il sent trop d’adrénaline au sein du groupe, on entend de sa voix forte et passionnée: Méditation!

C’est alors que nous méditons debout. Toujours sous sa gouverne.
Plusieurs minutes plus tard, nous reprenons les exercices vraiment Qi Gong de son cru, encore sur un train vitesse TGV avec le sourire cette fois, car nous commençons à nous sentir étrangement bien.

Beaucoup plus tard dans l’heure, nous entendons Tapis!
Ce sont les exercices au sol qui commencent, dans une salle souvent assez petite pour le groupe.
Parfois aussi nous nous assoyons tous sur des chaises désaffectées comme le lieu même. Tout autour de la salle de classe.
Ensuite nous entendons de sa vois autoritaire et à la fois pleine de tendresse:
Respiration par le nombril!
Ou encore : inspirez par la porte des cent réunions, gardez dans le dan-tien. Expirez par la porte de vie...
Et tous et toutes nous nous efforçons de faire ce qu’il nous dit.
Lui est en face de nous et le fait parfaitement. Evidemment.

La salle de cours est double. Doublement profonde.
Et le silence s’installe, doublement profond. Méditation oblige.

“Quels sont ces handicaps qui nous rendent sensibles aux vérités des autres.” écrivait Isamu Noguchi dans son testament spirituel à Issey Miyake.

Et toujours le samedi après-midi au Centre LaJeunesse, des malades de Maître Do viennent y faire de l’exercice. Souvent les mêmes, et parfois jamais les mêmes. Quand ils arrivent, ils sont parfois pâles, mal en point. Parfois comme des petits animaux sauvages traqués, apeurés. Puis, plus les semaines avancent, plus ils reprennent de la couleur au visage, leur corps semble plus détendu, ils reprennent confiance en eux. Retrouvent une aisance qui leur est propre...

Je ne peux pas dire qui Maître Do a soigné puis guérit, mais les résultats extérieurs de ses patients se voient à l’oeil nu.

Car plus nous faisons les exercices, plus le corps physique aime et nourrit le corps énergétique

Plus nous méditons, plus le corps aime méditer et en retire des bénéfices. Plus il médite, plus il aimera méditer, et nous le demandera. Le corps et l’âme ont aussi leurs mystère qui ne veulent pas toujours être dévoilés, mais nous parlent de l’intérieur.

“Mais quel est cet handicap qui nous rendent sensibles aux vérités des autres...”
Maître Do en train d’expliquer un mouvement Qi Gong. Photo de l’auteure

Maître Do est un être très intérieur. Qui ressent les “choses” de l’intérieur, justement. Parfois on le sent en phase créative, très créative. Alors il pousse un mouvement plus loin, ou en ajoute un nouveau sous son oeil noir si pétillant. Il a saisi quelque chose et le met en application aussitôt. Puis on lui dit: Et cet autre mouvement?

Il nous répond: Plus besoin!”. Sous sa gouverne, tout bouge constamment. Et ce gracieusement.

Et quand il trouve, il s’illumine et s’illumine plus encore. Et quand “les exercices” de groupe sont terminés, souvent vers trois heures, il repart, souriant, vers d’autres sommets, sommets de guérison, d’écriture, qui sait...

Tant et tant de livres déjà écrits à ce jour...

Cet homme d’exception a consacré sa vie à soigner. A soigner et à enseigner. A écrire aussi. Et souvent dans le plus grand anonymat. On vient parfois de loin pour le rencontrer. Personnellement. Lui accueille tout le monde, sans jamais juger, peu importe qui ils sont et d’où ils sont issus. Il leur donne le meilleur de lui-même.

Bien évidemment, je ne suis pas une soignante d’humains, et crois n’avoir aucune fibre, aucune capacité à le faire, bien que ceux qui oeuvrent sur cette voie me fascinent au plus haut point. Je fais de la sculpture. Que la sculpture m’intéresse vraiment. La sculpture, puis l’architecture, la musique et encore la sculpture. Et bien que je n’ai aucune fibre soignante, j’ai un jour créé une sculpture monumentale pour l’Hôpital de Ville LaSalle. Je n’ai, je pense, aucune fibre d’enseignante, bien que j’ai fait plusieurs sculptures devant des écoles, dans des parcs, et qui ont bien vieillies. A chacun sa façon de participer au “monde”...

Mais l’oeuvre de Maître Do, et Maître Do lui-même sont tissés d’une fibre créatrice si pure et à la fois si rare qui me jette parfois à terre comme les plus grandes oeuvres de Noguchi. Dans la façon qu’il a de repenser le corps humain et la façon de le soigner. Dans toute son élégance, et dans sa majesté.

La générosité et la simplicité des très grands créateurs. Cette générosité qui désarme...

Maître Do, photo de l’auteure
A mon atelier, en ce moment, je travaille aussi un buste. Un buste de matière pour l’instant inerte, mais qui se transforme constamment sous mes mains. Mon buste Qi Gong. C’est ma façon de saisir et de comprendre certaines choses inaudibles, comme un Maître Do agissant parmi nous et soignant. Qui sait!
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Ngày tham gia: Chủ nhật Tháng 4 17, 2011 12:18 am

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